Feeds:
Articles
Commentaires

Archive for the ‘Culture’ Category

Mister Français: En Patagonie avec Houellebecq.

C´est le vingt-deux septembre que sortira en France En Patagonie, avec Houellebecq, traduit par nos soins et qui vient de sortir en version brésilienne originale chez Record.

Nous reproduisons ici le premier article sur ce livre sorti en juillet deux mille onze dans le journal franco-argentin Le Trait-d´Union (qui n´en prend pas, hormis pour le titre du journal) et écrit par votre serviteur, plus une photo inédite de l´auteur du livre.

Très bon blog.

Read Full Post »

«Bien qu’il soit terrible de l’admettre, nous dit-il, la vie s’écrit directement, sans brouillon, et il ne nous est pas possible d’en corriger les pages.»

Lire Un soir de Sabato – L’EXPRESS.

Read Full Post »

Alain Rouquié, avait publié il y a près de trente ans L’Etat militaire en Amérique latine (Seuil, 1982). C’est le point de départ de cette nouvelle synthèse sur les héritages démocratiques des dicta­tures. On soulignera le grand intérêt de cette relecture de l’histoire alors que l’on pense souvent un peu vite que le continent latino-américain a définitive­ment choisi le camp de la démocratie. L’auteur montre d’abord la particularité de l’origine des démocraties au début du xixe siècle, toujours tentées par la monarchie, voire l’empire. Si la souve­raineté du peuple restait l’unique source de légitimité, l’état de la société, comme dit Tocqueville souvent cité dans ces pages, crée de multiples situa­tions autoritaires et clientélistes. Le temps des dictatures se poursuit sous d’autres moyens où les militaires gar­dent une place de choix. Ceux qui sont au pouvoir, ne souhaitant pas le perdre, s’organisent pour le conserver dans des systèmes autocratiques et des refonda­tions plébiscitées qui cachent mal des ambitions personnelles. Le bilan est un véritable printemps démocratique, où la citoyenneté n’a pas encore trouvé son achèvement, car la démocratie porte longtemps les stigmates de son passé. Ce parcours est illustré par l’examen des multiples pays du continent dans la diversité de leur cheminement et de leur tradition. Il est l’occasion d’une grande leçon sur les conditions et les complexités du mystère démocratique.
Pierre de Charentenay

Alain Rouquié
A l’ombre des dictatures
La démocratie en Amérique latine.
Albin Michel, 2010, 377 pages

Read Full Post »


On arrose d’essence et on met le feu. Ben oui ma pov dame ! Et ce ne sont même pas des sorcières qui auraient craché sur le Christ, ils se sont juste battus pendant une fête pour une vulgaire histoire de propriété.
Redonner aux peuples natifs le droit d’exercer la justice pose des problèmes que ce soit en Équateur ou en Bolivie.
La Constitution a beau interdire la peine de mort, les règles non écrites d’une justice moyenâgeuse réintroduite pour se concilier des votes commence à faire, dans les paramos andins, plus de mal que de bien.

Source.

Read Full Post »

En mars prochain, Jean-Louis Trintignant sillonnera les routes d’Argentine pour les besoins de L’Instructeur, le deuxième long de Santiago Otheguy, remarqué en 2007 avec La León.

Le cinéaste, qui a jadis fui la dictature argentine pour poursuivre des études à Paris, a cosigné avec Santiago Amigorena (Quelques jours avec moi) cette histoire, qui s’inscrit dans un épisode peu connu de l’histoire de l’Argentine et de la France. Non loin de Buenos Aires, Manuel (Jean-Louis Trintignant) est un vieil homme silencieux, qui voit son corps et ses sens se désintégrer progressivement. Désemparé, son voisin Pablo, un homme simple et humble, décide de lui venir en aide. Sans rien connaître du passé de Manuel, qui n’est autre que Paul Serene, un soldat de l’armée française expert dans les techniques de tortures et de guerres contre-révolutionnaires, qui a formé les cadres de la dictature naissante en Argentine suite à son expérience algérienne, Pablo ne verra en lui qu’un vieil homme innocent.

source Jean-Louis Trintignant en Argentine.

A noter aussi qu’il donnera à l’occasion du centenaire du Teatro San Martin, le samedi 13 et le dimanche 14 mars, deux représentations « Trois poètes libertaires », un montage qui réunit des textes de Boris Vian, Robert Desnos et Jacques Prévert, musique de Daniel Millie, direction Gavor Rassov.
Habités d’une même fantaisie verbale, chacun des poètes a participé au mouvement surréaliste. Prévert, l’homme à la casquette, le poète bon enfant dont les paroles et histoires raisonnent encore dans les salles de classes. Boris Vian, l’écrivain, le trompettiste, l’icône des clubs de jazz enfumés de Saint-Germain des Prés. Robert Desnos, le sensible, le sombre lyrique au destin tragique de déporté

Read Full Post »

Musique à San Telmo

J’avais fait cette petite vidéo, il y 3 ou 4 ans. Un peu de Jazz dans la patrie du tango.

Read Full Post »

Je sais, El Condor Pasa est un classique écouté mille et une fois. Mais combien d’entre vous en connaissent la version complète ?

Read Full Post »

Un peu chargée cette fin d’année. Je vous laisse avec deux copines, Bebel Gilberto et Diana Krall, la même chanson, So Nice, et toute une culture différente. Entre le Canada et le Brésil il n’y a pas que des kilomètres.

J’aime les deux versions, je comprends les deux cultures, bon, on va pas faire un débat à la con sur l’identité nationale.

Allez bonne année.

Bebel Gilberto – So Nice.

Diana Krall – So Nice

Read Full Post »

FIT 2006
Combien sont-ils, la soixantaine jubilatoire, esthètes du tango à les écouter, et qui viennent comme des nuées de corbeaux passer six mois de l’année ou plus à Buenos Aires.
Pour une grande majorité d’entre eux, ils se sont acheté un petit studio ou un deux pièces proche des «milongas» ces vieux établissements où les corps sont censés s’étourdir au son du bandonéon. Une centaine, deux cents, les avis divergent et je ne parle que des Français.
Rentrés à 4 ou 5 heures du matin, accompagnés le plus souvent pour des ébats silencieux, ternes et viagravisés, c’est vers les premières heures de l’après-midi qu’ils refont surface. Une légère collation et zou sur internet, pour conter à ceux restés en France leurs bonnes aventures, prendre contact avec la belle de la nuit qui s’approche. Puis on passe sur TV5, ne pas oublier ce cher Julien Lepers et question pour un champion. Les infos et on commence à se faire beau.
L’espagnol qu’ils ânonnent, même après plusieurs années de présence est tel qu’il y a bien longtemps que la boulangère du coin de la rue s’est mise au Français histoire de ne pas perdre cette clientèle régulière. Ce qui se passe localement ? Ne cherchez pas à leur faire dire le nom du Président de la République. La majorité d’entre eux seraient même surpris de savoir que c’est une femme.
Et elles, nous laisserons de côté les professionnelles du trottoir, femmes délaissées, abandonnées où en mal d’exotisme, douces perles un peu abîmées par les temps, à la recherche d’un amour perdu, contraintes à des ébats sans joie par des partenaires à la libido tardive et peu enclins à un minimum de considération et de respect.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le tango à Buenos Aires, c’est toujours un peu glauque.

Bien entendu, ils sont aussi tous sympa et comme disait Bernard en commentaire sur mon ancien blog : tu conseilles le club de scrabble de Colombey les Deux Églises le lundi, le macramé au club du « 3e âge » de Nogent-sur-Marne le mardi, les Chiffres et les lettres au mess des sous officiers de la caserne Charles de Gaule de Champagnole le mercredi, la chorale de « l’Âge d’Or » de Schiltigheim le jeudi, le théâtre paroissial de Monceau les Mines (salle Jean Paul II) le vendredi, l’après-midi crêpes de l’amicale des anciens de la RATP de Montrouge (foyer Jean Jaures) le samedi et peut être une permanence au stand « Preservons le loup dans les Pyrénées » a la Foire des éleveurs d ovins d’Espelette, histoire de mettre un peu de piment dans le gériatriquement correct????
« Laissons les vivre ces petits-vieux (je n’ai pas dit vicieux…), s’ils préfèrent “se la péter” façon tango…On n’est pas oblige de faire tous les mêmes conneries par catégories d’âge (il est admis pour les vieux d’être radin, de picoler et de fumer…..et pour les jeunes de baiser, de fumer des pétards et de jouer a la roulette russe en moto)

Read Full Post »


Un dia yo pregunté / Un jour moi j’ai demandé :
Abuelo, donde está Dios ? / Grand-père, où se trouve Dieu ?
Mi abuelo se puso triste / Grand-père triste est devenu
y nada me respondió. / et ne m’a rien répondu.

Mi abuelo murio en los campos / Il est mort dans les champs, un jour,
sin rezo ni confesión. / sans prières ni confessions.
Y lo enterraron los indios / Et les indiens l’ont enterré,
flauta de caña y tambor. / flûte de roseau et tambour.

Al tiempo yo pregunté / Un peu plus tard j’ai demandé :
Padre, que sabes de Dios ? / Père, que sais-tu de Dieu ?
Mi padre se puso serio / Mon père grave est devenu
y nada me respondió. / et ne m’a rien répondu.

Mi padre murio en la mina / Mon père est mort dans la mine
sin doctor ni protección. / sans docteur ni protection.
Color de sangre minera / Couleur du sang des mineurs
tiene el oro del patrón. / que celle de l’or du patron.

Mi hermano vive en los montes / Mon frère qui vit dans la forêt
y no conoce una flor. / ne connaît pas la moindre fleur.
Sudor, malaria, serpientes, / Malaria, serpents et sueur,
es la vida del leniador. / telle est la vie du bûcheron.

Y que nadie le pregunte / Et n’allez pas lui demander
si sabe donde está Dios. / s’il sait où se trouve Dieu.
Por su casa no ha pasado / Chez lui n’est jamais passé
tan importante señor. / un aussi important Monsieur.

Yo canto por los caminos, / Moi je chante par les chemins
y cuando estoy en prisión / et quand je suis en prison
oigo las voces del pueblo / du peuple j’entends les voix :
que canta mejor que yo. / il chante beaucoup mieux que moi.

Hay un asunto en la tierra / Il est une affaire sur terre
mas importante que Dios. / plus importante que Dieu.
Y es que nadie escupa sangre / Que personne ne crache le sang
para que otro viva mejor. / pour que d’autres vivent mieux.

Que Dios vela por los pobres ? / Dieu veille-t-il sur les pauvres ?
Tal vez si, y tal vez no. / Peut-être que oui, peut-être que non.
Pero es seguro que almuerza / Mais il est sûr qu’il déjeune
en la mesa del patron. / à la table du patron.

Read Full Post »