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Posts Tagged ‘Evo Morales’

Juste pour Monsieur Morales, un poulet aux hormones, pour la déviance sexuelle, et puis du coca-cola qui selon lui est le meilleur produit pour déboucher les WC.

INGREDIENTS

Pour 2 personnes

  • – 2 cuisses de poulet (aux hormones bien entendu)
  • – 15 cl de Coca-Cola
  • – 1 citron
  • – 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
  • – 1 cuillère à café de vinaigre blanc
  • – fleur de sel
  • – huile d’olive

PREPARATION

1/ Presser le citron et verser le jus sur le poulet.
Couvrir de film protecteur et laisser mariner au frais durant 3 heures.

2/ Préchauffer le four à 180°C.
Disposer le poulet, peau au dessus, dans un plat huilé et verser le jus de citron (la marinade) avec le même volume d’eau, saupoudrer de fleur de sel.
Enfourner 30 minutes en arrosant de marinade.
Arroser de coca cola pendant le temps de cuisson restante : la sauce doit être sirupeuse.

3/ Lorsque le poulet est couleur caramel, dresser les assiettes : disposer le poulet et la sauce préalablement déglacée avec les 2 vinaigres en grattant le plat. Saucer le poulet et servir bien chaud accompagné de frites (MacCain les préférées d’Evo ou de légumes au choix.

Après la digestion enfilez votre tenue de drag queen.

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    Voir le billet précédent. On peut sourire du fait que monsieur Evo Morales puisse penser que l’homosexualité est due à la consommation de poulets aux hormones. Bof, une connerie de plus qui comme certains de ses amis l’indique n’a pas le degré de gravité tel qu’il faille le clouer au pilori.
    Entre le silence de la presse altermondialiste ou ses explications embarrassées, on sourit bien entendu, toujours deux poids et deux mesures selon qu’il s’agit d’amis ou d’adversaires politiques.
    Ce qui est grave dans les déclarations du Président bolivien c’est qu’il considère l’homosexualité comme une perversion et une dérive sexuelle. Là on dépasse les bornes, et les bonnes âmes qui voudraient passer sous silence cette insulte feraient bien mieux, s’ils veulent conserver un tant soit peu de crédibilité, de donner à ces déclarations la publicité indispensable qu’elle mérite.

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    On a du nouveau avec Evo Morales, mais si, mais si, le grand prêtre de la religion aymara veut faire la pige au Vatican. Lors de l’inauguration de la Conférence mondiale des peuples contre le changement climatique, il a déclaré que la nourriture transgénique était responsable de dérives sexuelles qui conduisaient les hommes à l’homosexualité et à la calvitie surtout en Europe.
    Tout le monde s’est marré, ce qui ne l’a pas empêché de continuer :
    Les hormones féminines avec lesquelles on engraisse les poulets sont aussi responsables de l’homosexualité chez l’homme, ainsi que de la formation prématurée de la poitrine chez les toutes jeunes filles.
    Puis se prenant pour Nostradamus il a fait une prophétie :
    Dans moins de 50 ans, tout le monde sera chauve.
    Il n’a pas osé dire et pédé, mais il l’a pensé très fort.
    Voilà pour aujourd’hui, si vous croisez un chauve, faites gaffe, il est sur la mauvaise pente !

    Source : Evo Morales relacionó la homosexualidad con el consumo de pollo transgénico

    Confederación española de gays exige una rectificación a Morales por relacionar homosexualidad y transgénicos

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    Merci Monsieur Morales

    C’était un samedi ou un dimanche, je ne me souviens plus très bien, encore qu’à y réfléchir ce devait être un dimanche. Le samedi on travaille.
    C’était vraisemblablement la plus grande, la plus belle et la plus ancienne des haciendas des environs de latacunga. Les eucalyptus bruissaient dans la campagne environnante, vallonnée, colorée de cultures diverses, un volcan montrait au loin de temps en temps sa tête, la sortant des nuages qui l’entouraient, comme un dieu à la fois égoïste et distrait.
    Les bâtiments étaient d’époque coloniale, superbes, orgueilleux, immenses. Ils surplombaient une place où s’était retrouvée une foule bigarrée, curieusement silencieuse. Les femmes arboraient fièrement un chemisier blanc, brodé à la main de couleurs multiples dont les motifs rendaient un hommage à la nature, aux fleurs et aux colibris. Les jupes étaient longues, d’un bleu obscur, simplement relevé par un ruban blanc aux motifs incas. Elles portaient un chapeau en feutre, certaines en portaient deux pour bien faire remarquer qu’elles étaient veuves.
    Les hommes avaient leur poncho du dimanche, du même bleu que les jupes des femmes, leur pantalon était d’un blanc immaculé.
    Ils avaient tous des sandales de corde aux pieds. Enfin les moins pauvres, pour les autres, ils étaient pieds nus, il valait mieux aller ainsi que de porter des sandales usées.
    Les enfants, impeccablement habillés, comme leurs parents, s’accrochaient silencieux aux jupes de leurs mères.
    Leurs familles vivaient sur ces terres depuis longtemps, bien avant la construction de l’hacienda, elles appartenaient à cette terre et remerciaient chaque jour la Pachamama d’avoir fait parti de celles qui étaient restées pour aider le colon espagnol et non de celles qui furent chassées plus haut dans la montagne, là ou n’a jamais poussé grand-chose, ou tout simplement abattues.
    Sur la place, devant eux, se tenait le capataz, c’est-à-dire le contremaître.
    Bien entendu il était indien comme eux, un peu moins peut-être, le résultat d’un droit de cuissage coutumier et ancien. Allez savoir.
    Et puis il ne s’habillait pas pareil, pas encore comme les maîtres, il s’en fallait de beaucoup, mais la grosse ceinture de cuir, le bâton de commandement qu’il arborait fièrement aujourd’hui étaient les symboles de son pouvoir.
    Personne n’osait laisser son regard monter discrètement les marches qui étaient derrière lui et qui menaient directement à une vaste terrasse où les propriétaires étaient venus en famille, comme tous les ans, assister à cette fête qui clôturait l’année et le dur travail des récoltes.
    Eux aussi étaient sur leur 31. Pantalons légers, blazer bleu marine et chemise blanche dont le col ouvert laissait entrevoir un foulard de chez Hermès. Les femmes en robes de cocktail ricanaient dans un coin, laissant aux hommes le plaisir de maintenir les traditions ancestrales de la famille.
    Le personnel de l’hacienda, en habit traditionnel lui aussi, passait régulièrement entre eux et leurs invités pour servir les boissons et les amuses-gueules.
    Mais le capataz commença à parler. Ce furent d’abord des reproches pour ceux qui n’avaient pas accompli leurs tâches. Ils étaient nommés, ils s’avançaient et devaient confesser leurs fautes devant leurs frères et leurs maîtres.
    Ils enlevaient leur chapeau, baissaient la tête, et débitaient une litanie incompréhensible. Il aurait fallu voir leurs yeux, la haine devait y être plus forte que la contrition.
    Puis vint le moment des félicitations, pas trop quand même, une poignée d’entre eux furent nommés. Ils eurent le droit de monter les marches et de baiser la main du Maître qui les remercia en leur donnant quelques pièces.
    Enfin on les fit se diriger vers un immense préau ou les attendait de la nourriture, beaucoup d’alcool de canne. Une vieille télé passait en noir et blanc un épisode de Dallas.
    Un prêtre pas rasé, les yeux glauques et la robe tachée, s’empressa de l’éteindre et leur fit de nouveau baisser la tête afin de remercier le ciel du grand honneur qui venait de leur être fait.

    Cela aurait pu se passer en Bolivie. Ce fut en Équateur. Peu importe, c’était juste pour dire : merci, Monsieur Evo Morales.

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